De facto n°2 | Déc. 2018

2 | Décembre 2018 

Organisations internationales et mobilités 

Alors que l’ONU ratifie le Pacte mondial “pour des migra­tions sûres, ordon­nées et régu­lières” à Marra­kech les 10 et 11 décembre (voir la vidéo du socio­logue Antoine Pécoud), les cher­cheuses Virginie Guiraudon, Hélène Thiollet et Camille Schmoll reviennent sur l’appel qu’elles ont lancé pour la créa­tion d’un Grou­pe­ment inter­na­tional d’experts sur les migra­tions et l’asile (GIEMA) et dont les premières pierres seront posées ce lundi 10 décembre au Collège de France. La société civile souhaite égale­ment influer sur les poli­tiques migra­toires des états, comme nous le raconte l’anthropologue Delphine Leroy qui a accom­pagné asso­cia­tions et citoyens d’Aubervilliers dans leur élabo­ra­tion de propo­si­tions pour le Pacte mondial des Nations Unies. Dans son graphique du mois, le démo­graphe Fran­çois Héran montre l’inégalité de la protec­tion accordée aux deman­deurs d’asile selon les pays d’Europe. Parce qu’elles consi­dèrent que les migra­tions sont une norma­lité et pour sensi­bi­liser le public, les orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales sont devenus le premier lieu d’expérimentation de la réalité virtuelle, mais le spécia­liste des images Fran­cesco Zucconi se demande si l’on peut-on vrai­ment se mettre à la place d’un réfugié ? 

Sur le terrain 

Les médias parlent des migrations 

Revue de presse mensuelle