POLICY/​Politique

Coor­di­na­trice : Delphine Perrin, Stéphanie Lima, Camille Cassa­rini, Jean-Pierre Cassa­rino & Alizée Dauchy (seminaire.​pomaf@​gmail.​com)

Ce groupe de travail a pour voca­tion de décen­trer l’approche sur les poli­tiques migra­toires afri­caines pour mettre en exergue l’existence de dyna­miques poli­tiques et sociales propres aux États et acteurs afri­cains. Les échanges visent un chan­ge­ment de regard, donnant aux acteurs afri­cains une place prépon­dé­rante dans l’observation, par le monde scien­ti­fique, des construc­tions des poli­tiques migra­toires. En croi­sant diverses disci­plines, diffé­rentes époques et échelles d’analyse, il s’agit de ques­tionner la manière dont des dyna­miques « exté­rieures » en matière de migra­tion rencontrent les « terrains » sociaux et poli­tiques afri­cains et inver­se­ment comment des dyna­miques internes au conti­nent refa­çonnent des modèles et des pratiques globales.

Si les poli­tiques migra­toires afri­caines sont l’objet des réflexions au cœur de ce groupe de travail, il n’est pas ques­tion de dessiner une excep­tion­na­lité afri­caine, mais avant tout de se situer dans une pers­pec­tive comparée, à l’intérieur des Afriques et entre espaces afri­cains et espaces hors du conti­nent. Par ailleurs, le groupe cherche aussi à explorer les circu­la­tions et les ancrages des poli­tiques et des acteurs, que ces parcours soient sud-sud, sud-nord ou nord-sud. 

Ce groupe de travail (égale­ment co-porté par le LPED, le LISST et le LMI MOVIDA) se construit autour d’un sémi­naire trimes­triel d’échanges (les « jeudis POMAF ») à partir des présen­ta­tions de deux inter­ve­nants dont les recherches sont suscep­tibles de se croiser, de se répondre. Le 1^er cycle de 2 ou 3 sémi­naires mettra en pers­pec­tive histo­rique les poli­tiques migra­toires afri­caines, et cher­chera, de manière pluri­dis­ci­pli­naire, à retracer leur genèse et retrouver leurs sources. Le 2^nde cycle de sémi­naires se consa­crera à une époque plus contem­po­raine. Il est égale­ment prévu d’organiser un sémi­naire autour de plusieurs inter­ven­tions, à Paris, Toulouse ou Marseille, fin 2023.

Retrouvez toutes les infor­ma­tions sur la page POMAF.

Coor­di­na­tion : Ségo­lène Barbou-Des-Places (segolene.​barbou-​des-​places@​univ-​paris1.​fr), Camille de Vulpillières (camille.​de.​vulpillieres@​outlook.​fr) & Marjorie Beulay (marjorie.​beulay@​orange.​fr)

Faisant le constat de l’extrême hété­ro­gé­néité de ce qu’est « le droit » des étran­gers, dont la défi­ni­tion dépend des prismes et objec­tifs de chaque disci­pline, les membres de ce groupe de travail souhaitent confronter leurs pratiques pour mettre à jour et analyser les écarts disci­pli­naires qui pèsent dans la manière d’appréhender « le » droit des étran­gers. Le groupe de travail se construit, d’abord, autour d’un sémi­naire de lecture croisée de normes juri­diques ou juris­pru­dences. L’ambition est, ensuite, de parvenir à une publi­ca­tion commune et d’évaluer la perti­nence de la mise sur pied d’un véri­table projet de recherche.

Coor­di­na­tion : Matthijs Garde­nier (gardenier.​matthijs@​univ-​montp3.​fr) ; Emma Empo­ciello (emma.​empocie@​gmail.​com) & Damien Simmo­neau (damien.​simonneau@​college-​de-​france.​fr)

Le groupe de travail « migra­tions et sécu­rité » entend traiter de la manière dont les migra­tions sont construites comme problé­ma­tique sécu­ri­taire. Plusieurs approches seront convo­quées afin d’éclairer cette problé­ma­tique : étude des acteurs et « entre­pre­neurs de morale » de ce trai­te­ment sécu­ri­taire, examen des évolu­tions du droit, mais aussi analyses discur­sives. Une atten­tion toute parti­cu­lière sera portée aux espaces fron­tières qui semblent au cœur de ces processus. Le groupe entend faire dialo­guer diffé­rentes recherches portant sur ce sujet et proposer dans un premier temps une publi­ca­tion autour de ces thématiques.

Coor­di­na­tion : Laure Sizaire (laure.​sizaire@​gmail.​com) & Haydar Eren Akin (haydarerenakin1990@​gmail.​com)

Le groupe de travail « Migra­tions privi­lé­giées » réunit des cher­cheurs et cher­cheuses travaillant notam­ment sur les migra­tions depuis les Nords vers les Suds, l’expatriation, les migra­tions étudiantes ou encore les migra­tions marquées par les loisirs (life­style migra­tions, migra­tions de retraites…).

Retrouvez le calen­drier des prochaines séances du sémi­naire : Programme sémi­naire MigPriv VF

Acti­vités passées du groupe de travail :

• L’appel à commu­ni­ca­tion du colloque « Des migra­tions inter­na­tio­nales privi­lé­giées ».

• Le numéro de la revue De Facto « Migrer sans entrave », coor­donné par le comité d’organisation du colloque « Des Migra­tions Inter­na­tio­nales privilégiées ? ».

Coor­di­na­tion : Giulia Breda (giuliabreda87@​gmail.​com) ; Stéphanie Lima (stephanie.​lima@​univ-​jfc.​fr) & Florence Boyer (florence.​boyer@​ird.​fr)

Ce groupe de travail a pour ambi­tion d’être un lieu de rencontre et d’échange entre les fellows qui s’intéressent aux débats épis­té­mo­lo­giques et métho­do­lo­giques autour du lien entre la recherche sur les migra­tions et le politique.

La pour­suite d’un sémi­naire devrait s’or­ga­nisée dans le courant de l’année.

Coor­di­na­tion : Mathieu Clavey­rolas (mathieu.​claveyrolas@​laposte.​net)

Le groupe de travail « Reli­gieux & Migra­tions » regroupe les chercheur·ses de diffé­rentes disci­plines et terrains d’étude afin d’in­ter­roger ensemble ce que les migra­tions font au reli­gieux, autant que le rôle du reli­gieux dans les migra­tions. Si l’on fait l’hypothèse que les migra­tions s’accompagnent d’une évolu­tion du reli­gieux, on se gardera de préjuger du degré d’adaptation ou de rési­lience, ou d’opposer l’évolution en migra­tion à une illu­soire fixité qui l’aurait précédée. Le groupe s’intéresse aux migra­tions anciennes et contem­po­raines. Toutes les dimen­sions du reli­gieux sont prises en compte, notam­ment la rela­tion aux discours iden­ti­taires, les pratiques, les lieux de culte et les acteurs (insti­tu­tion­nels ou non).

Coor­di­na­tion : à préciser et confirmer.

Les réflexions menées par le groupe de travail portent sur les effets des poli­tiques migra­toires et de l’intermédiation. Au cours des diffé­rentes séances orga­ni­sées les années passées, la notion d’intermédiaire a été traitée au prisme de la langue, du droit, des trajec­toires migra­toires et de l’implémentation des poli­tiques migra­toires très souvent contrai­gnantes au Sud. Le rôle et la place centrale des migrant·es dans le contour­ne­ment et la trans­for­ma­tion des poli­tiques publiques a été un ques­tion­ne­ment récur­rent de ce groupe de travail.

Coor­di­na­tion : Fred Salin (salin.​frederic@​gmail.​com) & Anton Perdoncin (anton.​perdoncin@​ehess.​fr)

L’objectif de ce groupe de travail est d’analyser l’articulation entre travail et migra­tion à partir d’une double entrée : d’une part la centra­lité du travail dans la construc­tion des poli­tiques migra­toires comme des trajec­toires migrantes ; d’autre part la manière dont les poli­tiques migra­toires contri­buent à façonner les marchés du travail natio­naux, notam­ment en termes de segmentations.

Le format du sémi­naire mensuel se pour­suit chaque troi­sième vendredi du mois à compter de novembre 2022, de 14 heures à 17 heures (programme à venir au fil de l’eau dans la news­letter du vendredi). L’objectif de ce sémi­naire est d’analyser l’articulation entre travail et migra­tion à partir d’une double entrée : d’une part la centra­lité du travail dans la construc­tion des poli­tiques migra­toires comme des trajec­toires migrantes ; d’autre part, la manière dont les poli­tiques migra­toires contri­buent à façonner les marchés du travail, natio­naux, notam­ment en termes de segmentations.

Les séances du sémi­naire de ce groupe de travail pren­dront trois formes : 

• présen­ta­tion des travaux des membres du groupe du travail ; 
• invi­ta­tion d’intervenant·es externes ;
• ateliers de lecture sur concepts et auteur·es plus ou moins classiques.

Coor­di­na­tion :  Anouk Flamant (anouk.​flamant@​gmail.​com), Laura Guérin (lauraguerin00@​gmail.​com) & Emeline Zoug­bédé (emeline.​zougbede@​college-​de-​france.​fr)

Les récentes recherches en France et dans le monde portant sur les migra­tions ont souvent comme lieu d’expression la « ville », comprise et entendue de manière variée et plurielle — acteur collectif, lieu de vie des popu­la­tions en situa­tion de migra­tion, acteur insti­tu­tionnel — selon les disci­plines et les pers­pec­tives endos­sées par les chercheur·e·s. Si plusieurs disci­plines se rencontrent autour de ces champs d’observation, force est de constater que le dialogue pour­rait se renforcer pour saisir ce que travailler sur « villes » et « migra­tions » permet de mettre en commun ou non. A ce titre, le dépar­te­ment « Policy » de l’IC Migra­tions est un espace perti­nent pour mettre en dialogue une plura­lité de travaux qui s’intéressent à la « Ville » et aux « Migra­tions ». Ce dialogue permet de saisir la plura­lité des approches et des ques­tion­ne­ments communs qui peuvent en découler. L’idée est donc celle d’organiser un sémi­naire (de quatre séances) de présen­ta­tion de travaux pour initier une réflexion sur « villes » et « migra­tions » des membres de l’IC Migra­tions ou non. Une entrée sur les foyers de travailleurs et leur rapport à la ville pour­rait être une première dynamique.

Coor­di­na­tion : Cécile Vermot (cecile.​vermot@​supbiotech.​fr), Betty Rouland (betty.​rouland@​college-​de-​france.​fr) & Emeline Zoug­bédé (emeline.​zougbede@​college-​de-​france.​fr)

• Construire ensemble un ques­tion­ne­ment à la lecture de nos expé­riences et de nos connais­sances afin de contri­buer à élaborer des réflexions croi­sées autour de la théma­tique “Mobi­lités & Biotechnologies”.

• Fédérer la recherche des parti​ci​pant​.es autour de cette théma­tique quelles que soient nos pers­pec­tives disci­pli­naires, nos approches théo­riques, métho­do­lo­giques, nos choix de terrain (objet et ancrage géographique).

Ainsi à titre propo­si­tionnel, diffé­rentes théma­tiques pour­raient être abor­dées : le vivant, le corps, le travail, les émotions (d’un point de vue socio­lo­gique et géogra­phique), le genre, l’humain et le non humain, le chan­ge­ment clima­tique, la dimen­sion nord/​sud, les maté­ria­lités (infra­struc­tures, équi­pe­ments, etc.), etc.

Coor­di­na­tion : Camille Gour­deau (camillegourdeau@​gmail.​com) & Vincent Gay (vincent.​gay03@​gmail.​com)

Avec le dépar­te­ment INTEGER – Ce groupe de travail a été constitué pour docu­menter l’espace des mobi­li­sa­tions de la cause immi­grée des années 1968 jusqu’à nos jours. Il visera à étudier les mouve­ments collec­tifs, les orga­ni­sa­tions et les biogra­phies des militant·es de cette cause, définie comme l’ensemble des mobi­li­sa­tions aspi­rant à l’égalité de droits et de trai­te­ment en France, entre natio­naux et étran­gers ou perçus comme tels, dans diffé­rents domaines : entrée et droit au séjour en France, loge­ment, travail, santé, police et justice, ou encore trai­te­ment par l’administration et l’action publique.

Il aura aussi comme objectif d’élargir un réseau de cher­cheuses et cher­cheurs impliqué·es dans un projet de recherche — nommé CAUSIMMI — visant à appré­hender la cause immi­grée à partir de la trajec­toire de ses acteurs, grâce à un corpus d’environ 500 parcours de vie de militant·es. Ces biogra­phies combi­ne­ront analyse des enga­ge­ments, étude des trajec­toires fami­liales et migra­toires, de la forma­tion, du statut socio­pro­fes­sionnel, de l’appartenance reli­gieuse, et de la vie poli­tique, syndi­cale et asso­cia­tive en France et, le cas échéant, dans le pays d’origine.