Malgré une prise en compte croissante des femmes dans les études sur les migrations, la migration de travail reste bien souvent associée à la figure masculine du « travailleur immigré ». Ce numéro de De facto, dirigé par Sara Casella-Colombeau, a pour ambition de traiter des différentes dimensions du rapport au travail des femmes migrantes, qui sont encore trop souvent réduites aux statuts d’accompagnatrice, d’épouse et de mère de famille.
Sommaire
Sur le terrain
L’histoire méconnue des étrangères en grève à Marseille dans l’entre-deux-guerres
Linda Guerry, historienne
Pourquoi les travailleuses du sexe chinoises à Paris se sont-elles mobilisées ?
Hélène Le Bail, politologue
Paroles de chercheurs
La migration par le travail n’est pas toujours une expérience émancipatrice pour les femmes
Florence Lévy, socio-anthropologue et sinologue
En images
L’approche filmique pour travailler sur les migrantes domestiques en Jordanie
Daphné Caillol, géographe
Lectures
Sémantique de la migration
Angèle Minguet, spécialiste en sciences politiques