Colloque international
« Tri migratoire et expériences du blocage : Afrique, Amérique, Europe »
21–24 juin 2021, Université Côte d’Azur, Nice
Colloque en français, espagnol, anglais (traduction simultanée)
LA PARTICIPATION AU COLLOQUE NÉCESSITE INSCRIPTION PRÉALABLE : https://framaforms.org/inscription-au-colloque-tri-migratoire-nice-22–24-juin-2021–1621473581
À l’échelle mondiale, nombreuses sont les populations migrantes à être stoppées dans leur parcours lors des passages de frontières, ou plus globalement sur les routes qui se construisent progressivement comme autant de frontières internes aux États. Ces processus politiques de contention, dont l’un des dénominateurs communs est la production de situations de blocage, s’inscrivent dans une transformation des logiques de contrôle et de surveillance qui tendent à limiter le passage et à distinguer ceux qui auront un accès et ceux qui se heurteront aux barrières. En dépit d’injonctions internationales fortes, les États disposent d’un espace de négociation de leur politique et dispositifs migratoires, même si celui-ci reste marqué par des logiques de domination et dépendance.
Les « effets de frontières » ont en commun de confronter les migrants, comme les demandeurs d’asile, à des formes de blocage, rallongeant ainsi les périodes d’attente, produisant de nouvelles dynamiques sociales, des temporalités et spatialités alternatives où interviennent des acteurs divers. L’objectif du colloque est d’analyser la diversité des situations migratoires produites par le blocage à différentes échelles en fonction de leur contexte de production. L’ambition est de participer à la construction d’une comparaison entre ces situations par une mise en regard de la construction des politiques migratoires et de leurs effets en Afrique, en Amérique latine et en Europe.
À l’échelle globale, nombreuses sont les populations migrantes à être stoppées dans leur parcours lors des passages de frontières, ou plus globalement sur les routes qui se construisent progressivement comme autant de frontières internes aux États. Ces processus politiques de contention, dont l’un des dénominateurs communs est la production de situations de blocage, s’inscrivent dans une transformation des logiques de contrôle et de surveillance, qui si elles ne peuvent empêcher complètement le passage, tendent à le limiter et à distinguer ceux qui auront un accès et ceux qui se heurteront aux barrières. L’objectif de ce colloque « Tri migratoire » et expériences du blocage : Afrique, Amérique, Europe, est d’analyser la diversité des situations migratoires produites par le blocage à différentes échelles sociales, spatiales et temporelles en fonction de leur contexte de production.
Depuis les années 2000, et davantage encore dans les années 2010, les politiques migratoires de l’Union européenne comme des États-Unis se définissent par un contrôle accru des frontières et des routes migratoires. Cette logique s’est imposée progressivement, selon les contextes nationaux, à des États jusque-là désignés simplement comme espaces de transit (Mexique, Maroc, Niger…), ou comme espace d’accueil pour d’importants mouvements de réfugiés (Jordanie, Liban, Turquie…). D’autres États, dans des positions géopolitiques subordonnées, sont devenus en peu de temps des pays d’accueil suite à des mouvements massifs de personnes expulsées de leurs lieux d’origine par des désastres « naturels », politiques et sociaux.
Dans un cas comme dans l’autre, des convergences apparaissent en matière de politiques de contrôle et de surveillance de ces mouvements. Les logiques d’externalisation des frontières et le processus d’internalisation de ces mêmes frontières à l’intérieur des espaces nationaux, via la multiplication des contrôles, ont été observés. Bien que ces politiques puissent présenter des différences en termes d’actions aux échelles nationales et locales, elles ont en partage de produire des situations migratoires de blocage et l’apparition de nouvelles contraintes s’ajoutant à celles précédemment décrites.
Dans cette perspective, l’ambition du colloque est de participer à la construction d’une comparaison entre ces situations sur trois continents, l’Afrique, l’Amérique et l’Europe par une mise en regard de la construction des politiques migratoires et de leurs effets. En dépit d’injonctions internationales fortes, les États disposent d’un espace de négociation de leur politique et dispositifs migratoires, qui reste cependant marqué par des logiques de domination /dépendance. Sur les trois continents, les « effets de frontières » ont en commun de confronter les migrants, comme les demandeurs d’asile, à des formes de blocage, rallongeant ainsi les périodes d’attente, produisant de nouvelles spatialités, voire empêchant toutes formes de franchissement.
Ces migrants que l’on dit encore parfois « en transit », malgré le caractère devenu impropre du terme, se concentrent dans des camps humanitaires ou de fortune, sont enfermés dans des centres de rétention ou se retrouvent confinés dans les interstices des espaces urbains. Bloqués par les politiques de contention, les personnes en situation de mobilité sont confrontées à des dispositifs institutionnels de mise à l’écart violents. Ces espaces de liminalité, zones frontalières, quartiers précaires, camps, ont fait l’objet de nombreux travaux, portant en particulier sur l’attente, les conditions de vie quotidiennes. Cependant, en fonction des lieux, du type d’espace, s’ajoute à cette mise à l’écart de l’étranger une logique de tri dépendante des catégories de personnes définies sur la base de normes internationales et de leur application dans les systèmes juridiques nationaux (demandeurs d’asile, déplacés internes) ou de critères de vulnérabilité (mineurs isolés, femmes seules avec enfants…).
Ce processus de tri, construit dans l’interaction entre les politiques étatiques et/ou d’organisations régionales, les interventions des organisations internationales et parfois les autorités locales, participent à la construction de ce « long couloir » de l’attente qui concerne toutes les personnes en situation de mobilité et pas uniquement les demandeurs d’asile et produit des situations d’attente juridique et sociale ou de poursuite de la mobilité, au risque de se se retrouver dans des situations d’errance. Cette mise à l’écart peut aussi être accentuée par les dispositifs humanitaires des organisations internationales et/ou de la société civile, qui interviennent dans ces différents espaces (quartiers, camps, ghettos, centres de rétention…) généralement au nom de la vulnérabilité des personnes. Cette notion de vulnérabilité, dont l’usage est transversal à l’ensemble des acteurs, présente des sens différents selon qui l’énonce et dans quel contexte.
Chacun des acteurs en présence obéit à ses propres logiques politiques, bureaucratiques et opérationnelles, y compris dans la définition même de la vulnérabilité, et partant de qui peut accéder à l’aide ou non, de qui peut accéder à tel type de droit ou non. Comment se construisent les interactions entre les acteurs de cette mise à l’écart des personnes en situation de mobilité ? Comment le « tri migratoire » participe de cette mise à l’écart, et comment cette dernière est devenue aujourd’hui une composante du filtrage ? Il s’agit lors de ces journées d’interroger ces processus au regard des expériences individuelles et collectives contextualisées, en portant attention à des expressions concrètes, situées et historicisées du lien entre politiques locales, nationales ou suprarégionales et leurs effets sur les situations des populations en mobilité.
Table-ronde n°1 : Des « vulnérabilités » : catégorisation, limites et contournements
Face au constat d’un usage généralisé et polysémique du terme de vulnérabilité pour qualifier et décrire les situations des personnes en mobilité, l’objectif est d’interroger ce que ce terme produit en termes d’expériences migratoires individuelles et collectives. Comment des critères de vulnérabilité définies par différentes instances ont-ils remplacé l’application du droit, introduisant des formes inédites de différenciations entre les personnes ? Comment ces mêmes personnes se saisissent-elles de cette catégorie pour se distinguer ? Cette gestion des « vulnérabilités » touche à la question non seulement des politiques humanitaires, mais plus largement à celle des formes d’intervention auprès de ces populations : comment l’assignation des personnes mobiles à une situation de vulnérabilité vient-elles justifier des interventions tout aussi diverses que celles des refoulements, des « retours volontaires », de l’assistance humanitaire ou même du militantisme ?
Table-ronde n°2 : Expériences bureaucratiques et errances administratives
Cette table-ronde sera orientée sur le rapport au droit et la construction de l’accès aux droits au travers des expériences migrantes. En quoi ces espaces de relégation pour les étrangers sont-ils aussi des espaces d’actions d’une bureaucratie (de l’asile, du monitoring humanitaire, du retour…) qui participe de leur inscription dans la durée ? Comment se négocie l’accès à cette bureaucratie à l’échelle individuelle, familiale ? Le rôle et le statut des intermédiaires, celui des modes de contournement, des formes de présentation de soi seront analysés. Ces expériences bureaucratiques peuvent s’envisager tant comme des possibilités permettant de s’installer dans la durée dans un lieu malgré l’incertitude, tout comme des expériences de double relégation pour ceux qui n’ont pas la capacité d’y avoir accès. Pour ces derniers, la complexité et la fermeture du système bureaucratique international signifient un maintien en-dehors de tout système juridico-administratif sans possibilité de havre.
Table-ronde n°3 : Visibilité et invisibilité dans des situations urbaines de marginalité
L’installation et la relégation des migrants dans des espaces urbains marqués par la marginalité est souvent envisagée comme le gage d’une relative invisibilité, qui autoriserait certains accès, au travail par exemple. En contrepoint, la visibilité peut être une condition à la négociation d’une prise en compte de situations spécifiques par les acteurs urbains et les décideurs politiques. Dans tous les cas, le couple en tension visibilité/invisibilité mérite d’être appréhendé au regard des environnements urbains. Dans le contexte de petites et moyennes villes, que sont souvent les villes frontalières ou certaines villes de passage, l’étranger en situation de blocage est de fait rendu visible, et les conditions d’insertion/acceptation sont fréquemment marquées par les effets de cette (sur)visibilité. Dans des villes plus grandes, où la dispersion peut être gage d’une insertion calquée sur les formes d’autres groupes minoritaires, la mobilisation et l’accès à des droits ou mesures spécifiques apparaissent moins accessibles. Comment les migrants négocient-ils leur place dans de tels contextes, alors que l’invisibilité peut s’apparenter à un renoncement à des droits et la visibilité autoriser des formes de mobilisation ?
Table-ronde n°4 : Dialogue multi-acteurs autour d’une situation de frontière originale : les Alpes-Maritimes
Dans la continuité d’une journée sur le terrain avant le colloque, cette table-ronde a pour objectif de construire un espace d’échanges entre des chercheurs spécialistes d’autres zones géographiques et des acteurs de la société civile et/ou institutionnels intervenant sur la frontière franco-italienne. Cette table-ronde s’inscrit dans la continuité de la mise en place de l’Observatoire des migrations dans les Alpes-Maritimes qui se propose d’instaurer un dialogue permanent entre la recherche académique et la société civile afin d’alimenter le débat public et de co-construire les savoirs avec les personnes engagées dans l’action.
A noter : des activités complémentaires auront lieu en amont, pendant et après le colloque proprement dit. Pour plus d’informations, consulter la section « Activités complémentaires » en dessous du programme.
MARDI 22 JUIN
9h : Ouverture du colloque
9h30 à 13h – Conférences d’ouverture et débat
- Harouna Mounkaila (GERMES,U. Niamey, Niger), Le désir de mobilité face au blocage et à la sélection migratoire au Sahel
- Tanya Golash-Boza (U. Californie, La Merced), Past, Present, and Future of Migration to the United States : A Human Rights Perspective
- Virginie Guiraudon (Sciences Po Paris), Les effets de 30 ans de la politique européenne des frontières de « contrôle à distance » sur les dynamiques migratoires
- Jocelyne Streiff-Fénart (CNRS- URMIS) : Modération-débat
14h30 à 17h45 – Table-ronde n°1 : Des « vulnérabilités » : catégorisation, limites et contournements
- Pascaline Chappart (U. Bergen, Norvège) et Dolores Paris (Colef, Tijuana, Mexique), La « vulnérabilité » dans l’économie morale et politique du passage des frontières : l’exemple du Niger et du Mexique
- Pinar Selek (U. Nice Côte d’Azur- URMIS), Les quêteuses d’asile dans les Alpes-Maritimes : violences et résistances
- Jeremy Slack (U. Texas, El Paso), Deported to Death : Border violence and anti-asylum policies
- Guillermo Acuña (UNA, Costa Rica), El rumor de la sospecha : desubjetivación de un sujeto histórico. las movilidades humanas nicaraguenses en Costa Rica en contextos de excepcionalidad
- Swanie Potot (CNRS URMIS Nice) : Synthèse et animation débat
18H30 : Inauguration exposition Eufemia-Utopia en partenariat avec le laboratoire de sociologie visuelle de l’université de Gênes et pot de bienvenue
MERCREDI 23 JUIN :
9h30 à 12h45 – Table-ronde n°2 : Expériences bureaucratiques et errances administratives
- Carolina Kobelinsky (CNRS- LESC) et Filippo Furri (U. Montréal), Une bureaucratie pour les morts en Méditerranée
- Simone Di Cecco (URMIS), L’accoglienza des personnes demandeuses d’asile en Italie, entre logistique et appropriation (2016–2019)
- Nadia Khrouz (U. Mohammed V, Rabat /Movida/LPED), Maroc : politique, bureaucratie et sens commun dans la détermination du « migrant désirable » ou « indésirable”
- Françoise Lestage (U. Paris- URMIS) : Synthèse et animation-débat
14h30 à 17h45 – Table-ronde n°3 : Visibilité et invisibilité dans des situations urbaines de marginalité
- Laurent Faret (U. Paris- CESSMA/CIESAS Mexico), (Im)mobilités, invisibilité et agentivité sous contraintes : migrants “en transit” à Mexico
- Bachirou Ayouba Tinni (GERMES, UAM, Niger) et Florence Boyer (IRD-URMIS- GERMES), L’accueil des étrangers à Agadez : d’une économie du transit à une politique de l’humanitaire
- Bénédicte Michalon (CNRS- Passages), La campagne comme enjeu politique. (Faire) accepter la dispersion des exilés
- Daniela Trucco (Ecole Française de Rome), La solidarité aux personnes « illégalisées » et leur sur/in-visibilité dans l’espace urbain de Vintimille
- Cenk Saraçoglu (Ankara Univ., Turkey) et Danièle Bélanger (Laval University, Canada), Mob Violence in the Neighborhood : Disciplining Syrian Refugees in the Turkish Cities
- Amandine Spire (U. Paris- CESSMA) : synthèse et animation-débat
18H15-20H30 : projection de documentaires et débat
JEUDI 24 JUIN :
10h à 13h – Table-ronde n°4 : Dialogue multi-acteurs autour d’une situation de frontière originale : les Alpes-Maritimes
- Avec la participation de :
– Toutes aux frontières, Mobilisation féministe à Nice, Maika Tormo
– ALC, Service prise en charge des MNA : Julie Chauvet
– CAFI, Coordination d’actions aux frontières intérieures, Agnès Lerolle
– SOMICO collectif de soutien aux migrants ; Coordination du réseau interassociatif de soutien aux migrants : Henri Rossi
– Kesha Niya, Point d’accueil et breakfast à la frontière italienne : Adèle Bras
– We world, Soutien aux familles à Vintimille : Jacopo Colomba
– Roya Citoyenne, La question migratoire dans la Roya - Co-animation : Dolores Paris (Colef, Mexique) et Daniela Trucco (Ecole Française de Rome)
13h – Clôture du colloque
Mardi 22 juin à 18H30 : Inauguration
Exposition Eufemia-Utopia
En partenariat avec le laboratoire de sociologie visuelle de l’université de Gênes
L’exposition Eufemia-Utopia est l’objet d’une collaboration entre des artistes italiens et français et des sociologues de l’Université de Gênes et de l’Université Côte d’Azur travaillant sur de la thématique des migrations et des frontières. Elle consiste à mettre en lumière, à travers les traces laissées par des personnes de passage (dessins, messages, photos…), le carrefour migratoire que représente aujourd’hui la région transnationale Ligurie-Alpes-Maritimes. L’exposition vise à faire partager le travail de recherche autour du sens que les personnes venues des quatre coins du monde donnent à leur mobilité, à un public non académique, à travers l’expérience sensible de l’art.
Pour en savoir plus : https://www.urmis.fr/evenement/utopia-eufemia-exposition-les-naufrages-et-les-rescapes/
Autres activités
Deux activités complémentaires auront lieu avant et après le colloque, avec comme objectif de renforcer la construction d’un dialogue pluridisciplinaire et pluri-espaces, et d’engager une réflexion comparative.
Ces deux demi-journées seront restreintes aux intervenant(e)s du colloque.
Lundi 21 juin après-midi : visite de terrain à Vintimille et sa région (frontière franco-italienne).
14h Départ de l’hôtel pour visite de la zone frontalière française, commentaire Christine (Amnesty International)
15h30 Grimaldi – Società Operaia di Mutuo Soccorso – Rencontre avec l’écrivain Enzo Barnabà auteur de » Il Passo della Morte » ; randonnée commentée sur le Pas de la mort.
18h, pour ceux qui le souhaitent, visite de lieux emblématiques à Vintimille, commentaires Daniela Trucco
Jeudi 24 juin après-midi : atelier d’échanges sur les expériences méthodologiques et le comparatisme.
Concernant l’atelier méthodologique du jeudi, les personnes ayant un fort intérêt pour les questions abordées pourront se faire connaître auprès des organisateurs, selon les places disponibles.
Actualités

Informations pratiques et inscriptions pour le public
inscription au colloque :
Veuillez vous enregistrer en suivant le lien ci-dessous : https://framaforms.org/inscription-au-colloque-tri-migratoire-nice-22–24-juin-2021–1621473581
Le public pourra participer au colloque à Nice sur inscription. Il n’y a pas de frais d’inscription.
Pour suivre le colloque à distance, l’enregistrement est également nécessaire, voir le formulaire.
Informations pratiques :
Lieu du colloque :
Maison des Sciences de l’Homme Sud-Est, 25 avenue François Mitterrand, 06300 Nice . Salle 031 (dite salle plate), rez-de-chaussée (côté opposé à la BU). Arrêt du tram St Jean d’Angely Université, ligne 1
Pour les intervenants :
Tous les intervenants extérieurs à la ville seront logés à l’Hôtel Monsigny, 17 Avenue Malaussena, 06000 Nice : https://www.hotelmonsignynice.com/
Le petit-déjeuner est inclus sur place. L’hôtel bénéficie d’un emplacement au calme, dans le centre ville de Nice sur l’axe principal ou se situent de nombreux commerçants et un accès à tous les transports. L’hôtel est desservi par le Tram ligne N°1, il est à 5 minutes à pied de la gare SNCF. Depuis l’aéroport, Tram N°2 puis le tram N°1.
De l’hôtel au lieu du colloque, prendre la ligne de Tram n°1 en direction de Hôpital Pasteur (pas de changement). Compter environ 20–25 minutes de trajet.
Pour la participation à distance :
Les personnes inscrites recevront des liens pour connexion aux sessions dans les jours précédents la manifestation. Le choix de la langue se fera une fois connecté.
Pour toute question spécifique, écrire à Colloque.TriMigBloc@gmail.com
Organisateurs et Partenaires
Florence Boyer, URMIS/IRD et GERMES Niger
Laurent Faret, CESSMA/Université de Paris et IRD/CIESAS Mexique
Françoise Lestage, URMIS/Université de Paris
Dolores París, COLEF Mexique
Swanie Potot, CNRS/URMIS Nice
URMIS, CESSMA, el Colegio de la Frontera Norte, Observatoire des migrations dans les Alpes Maritimes.
Institut Convergence Migrations (ICM), Institut de la Recherche pour le Développement (IRD), Institut des Amériques (IDA), Fédération Sciences Sociales Suds (F3S), Université de Paris, Université Côte d’Azur