« La moitié des enfants d’immigrés ont un parent qui n’est pas immigré » constate Patrick Simon, Le Monde, 05 juillet 2022

Suite aux premières publi­ca­tions des résul­tats de l’enquête « Trajec­toires et Origines 2 » (TeO2), une enquête statis­tique réalisée conjoin­te­ment par l’Ined et l’Insee, Le Monde a publié une synthèse des résultats. 

L’enquête TeO2 cherche à mesurer l’impact des origines sur l’accès aux prin­ci­paux biens qui défi­nissent la place de chacun·e dans la société : le loge­ment, l’éducation, la maîtrise de la langue, l’emploi, les services publics et pres­ta­tions sociales, la santé, les rela­tions sociales et fami­liales, la natio­na­lité, la citoyen­neté, etc.

Nos deux fellows Matthieu Ichou et Patrick Simon, qui ont parti­cipé à l’en­quête, reviennent quelques-uns des résul­tats les plus marquants. Matthieu Ichou observe que, malgré la “mobi­li­sa­tion forte chez les immi­grés autour de la scola­rité des enfants”, la valo­ri­sa­tion de leur diplôme reste moindre comparé à celle des natifs diplômés Il en déduit la probable exis­tence de discri­mi­na­tions sur le marché du travail.

[Les] petits-enfants d’immigrés ont un rapport de plus en plus loin­tain à l’immigration”, relève Patrick Simon. En effet, pour­suit-il, “au fur et à mesure que l’immigration s’incorpore à l’histoire, la compo­si­tion de la popu­la­tion fran­çaise s’élargit. Le lien à l’immigration est fréquent mais s’estompe”.

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