Dans le cadre de l’enquête MoCoMi, Victoria Brotto, étudiante au sein du master « Interventions Sociales, Comparaisons Européennes et Migrations » de l’université de Strasbourg, a réalisé son mémoire de M2 au sein de la région Grand Est, l’un des terrains majeurs de l’enquête encadré par la chercheuse Anaïk Pian.
La région Grand Est fut, après l’Île-de-France, la plus touchée par la mortalité due au virus Covid-19 entre mars et mai 2020 selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). C’est aussi une région qui accueille une importante population exilée. Or, il est admis que la pandémie affecte prioritairement les personnes en migration, que ce soit en termes de contamination ou de précarisation, notamment en raison des conséquences socio-économiques de la politique sanitaire.
La recherche de Victoria Brotto, précieuse pour le projet Morts Covid en migration, porte justement sur les vécus de la précarité de personnes réfugiées syriennes dans la région Grand Est en période de pandémie. Et cela, en partant du postulat que « la crise sanitaire [agit] comme
« révélatrice » et « amplificatrice » (Gaille M, et Terral P, coord, 2020, p.33) des enjeux
liés au processus d’installation des réfugiés syriens dans la région » (BROTTO, 2021, p.7).
Vous trouverez ci-dessous le manuscrit de ce mémoire très instructif.
BROTTO – Mémoire MoCoMi