Master Migrations : une première rentrée marquée par la crise sanitaire

Un grand merci à Oriane Sébillotte, étudiante du Master, pour la réali­sa­tion du « trom­bi­monde » de cette première promotion !

Après une sélec­tion rigou­reuse des candi­dats, la promo­tion initiale du Master Migra­tions a été consti­tuée. 15 maste­rants inscrits à Paris 1 et 15 autres à l’EHESS ont fait leur rentrée, en dépit des diffi­cultés liées au contexte sani­taire. Retour sur ce premier trimestre de cours.

Il faut une bonne dose de moti­va­tion, de courage et de persé­vé­rance pour être étudiant en ce moment. Qui plus est quand le diplôme est nouveau, sur un campus fraî­che­ment installé et en ayant eu peu de temps pour se rencon­trer, du fait du passage des cours en distan­ciel. Et pour­tant, l’esprit de groupe au sein de la promo­tion initiale du Master Migra­tions s’est rapi­de­ment formé.

La matinée de rentrée du 8 octobre leur a permis de se voir au complet (pour la première et dernière fois à ce jour). La semaine suivante, les cours démar­raient en mode hybride : la moitié de l’ef­fectif présente sur le Campus Condorcet et l’autre moitié en visio­con­fé­rence. La mise en place tech­nique et admi­nis­tra­tive de ce dispo­sitif assez lourd a repré­senté un défi pour les ensei­gnants, les respon­sables péda­go­giques et la coor­di­na­tion du master, qui l’ont appliqué pour quelques semaines seule­ment, avant que les cours ne passent complè­te­ment en ligne lors du recon­fi­ne­ment. Depuis, les étudiants et les ensei­gnants se retrouvent sur Zoom, parfois durant 3 heures d’af­filée, pour des cours de démo­gra­phie, caté­go­ries, concepts et enjeux, métho­do­logie, socio-anthro­po­logie et Studying migra­tions (Anglais). Les ateliers ou présen­ta­tions orales sont remplacés par des rendus écrits et des notes de synthèse. Les étudiants parlent d’un jour sans fin, austère et mono­tone, sans distrac­tion ni évasion. Cette rentrée est parti­cu­lière, le moral est parfois bas.

Néan­moins, aucun ne regrette d’avoir choisi le Master Migra­tions : ils appré­cient la qualité des cours et ce qu’ils en retirent. Malgré la distance, ils ont commencé à tisser des liens entre eux et espèrent se retrouver en février sur le campus. Nous leur souhai­tons bon courage pour la pour­suite de cette année un peu spéciale !

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