Nadiya Ukrayinchuk : « La durée d’instruction des demandes d’asile nécessite d’être réduite afin de diminuer la trappe de « non-intégration » », De facto n°20, repris dans Ouest France, 30 juin 2020

Les varia­tions de la durée d’instruction des demandes d’asile peuvent expli­quer, toute chose égale par ailleurs, pour­quoi les réfu­giés de profil simi­laire s’intègrent diffé­rem­ment. En s’appuyant sur l’Enquête longi­tu­di­nale sur l’intégration des primo-arri­vants (ELIPA), qui suit sur trois années (2010, 2011, 2013) les immi­grés fran­çais ayant signé le Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI) en 2009, on constate que plus la durée d’instruction est longue, plus l’intégration (une fois le statut de réfugié obtenu) est lente — un effet qui ne dispa­raît pas complè­te­ment dans le temps.

L’ar­ticle est issu du numéro 20 de De facto , inti­tulé « Migra­tion, inté­gra­tion et culture : approches économiques ».

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