Organisateurs
Sonja Evaldsson Mellström est doctorante à l’AISSR, Université d’Amsterdam dans le projet VIDI « Strange(r) Families– Political Contestation over Family Migration Rights for Non-Normative Families » sous la direction de Dr. Saskia Bonjour. Elle est la bénéficiaire de la Bourse d’Excellence Descartes de l’Institut Français (Pays Bas) de 2021/2022 pour son projet de thèse qui explore la manière dont l’amour, les émotions et la famille sont négociés devant les autorités de migration Françaises pour les demandeurs d’asile LGBTIQ+ cherchant à régulariser leurs situations en France. Son travail se situe à l’intersection des études critique de la migration et l’étude de la migration queer, en explorant comment les émotions et les affects sont articulés en relation avec des catégories de race, genre, sexualité, religion, âge et nationalité dans les processus de migrations dites queer en France. Dans le cadre de sa thèse, Sonja est doctorante invitée au CRESPPA-GTM, Paris.
Laura Odasso est sociologue, actuellement attachée temporaire de recherche et enseignement à l’Université Paris Cité et à l’URMIS et membre de l’institut Convergences Migrations, France. Elle est également chercheure associée à la Chaire Migrations et Sociétés du Collège de France et au Groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l’égalité (GERME), Université Libre de Bruxelles. Caractérisés par une approche comparative, qualitative et intersectionnelle, ses recherches portent sur la dimension familiale et affective des migrations internationales. Au carrefour de la sociologie des migrations, de la sociologie du droit et de la réception de l’action publique, elles explorent les mécanismes socio-institutionnels qui stigmatisent des couples binationaux et mixtes, les expériences ordinaires du dispositif migratoire des migrants et de leur famille, les pratiques d’intermédiation par le droit en ligne sur les réseaux sociaux et hors ligne, et la vulnérabilité face aux crises.
Jane Freedman est professeure à l’Université de Paris 8 et Directrice adjointe du CRESPPA-GTM. Dans ses recherches elle applique un cadre intersectionnel pour comprendre les migrations et les expériences des personnes exilées, avec un focus sur la production des violences de genre et de race dans le contexte migratoire.
Elle a publié Gendering the International Asylum Debate (Palgrave Macmillan, 2015); Gender-based violence in migration : Interdisciplinary, feminist and intersectional approaches (Palgrave Macmillan, 2022); Gender, Equality and Social Justice Anti Trafficking, Sex Work and Migration Law and Policy in the EU, (Routledge, 2022)
Comité scientifique
Saskia Bonjour is associate professor in political science at the University of Amsterdam. She teaches mostly in the field of gender & politics and intersectionality. Her research focuses on the politics of migration and citizenship in the Netherlands and in Europe. She is especially interested in family migration, civic integration, gender and migration, and Europeanisation. Here is a video where Saskia talks about her research on family norms in migration politics and how it resonates with her own family history. Saskia Bonjour currently leads a five-year research project entitled « Strange(r) Families. Political Contestation over Family Migration Rights for Non-Normative Families » (further information on the project website)
Stéphanie Dadour, docteure en architecture, est maîtresse de conférences à l’Ensa Paris-Malaquais (laboratoire ACS, UMR AUSser), et co-fondatrice de l’agence Dadour de Pous Architecture. Intéressée par l’espace domestique, ses premiers travaux lui ont permis d’historiciser les croisements entre féminismes et architecture. Affiliée à l’Institut Convergences Migrations, sa recherche actuelle porte sur l’espace domestique dans l’expérience quotidienne de la migration, en l’articulant à différentes échelles d’analyse.
Ses recherches l’ont menée à collaborer avec différentes institutions (Université de Montréal, Columbia University, Centre Pompidou Paris) et à enseigner dans plusieurs écoles d’architecture en France et au Liban. Parmi ses publications Des voix s’élèvent : les féministes s’expriment (Éditions de la Villette, 2022), The Housing Project. Discourses, ideals, models and politics in 20th century exhibitions, (avec G. Caramellino, Leuven University Press, 2020), et Le Pôle Molière aux Mureaux, (Archibooks, 2015)
Alice Latouche est doctorante en sociologie au laboratoire Migrinter (université de Poitiers) en co-direction avec le laboratoire du cresppa/gtm (Université de Paris VIII). Ses travaux portent sur la procédure d’évaluation de la vulnérabilité sur les îles grecques de la mer Égée, suite à l’accord entre l’UE et la Turquie. Elle s’intéresse aux violences genrées et racisées qui ne sont pas prises en compte lors de l’évaluation, et aux stéréotypes de genre qui interviennent dans la sélection des « vulnérables ». Elle a écrit « Ouvrez les frontières ! Ouvrez les villes ! » : L’effet paradoxal des politiques d’hébergement sur la vulnérabilité des femmes migrantes à Athènes » dans la revue Espace, populations, sociétés, et participe à la coordination de l’ouvrage The gender of Borders. Embodied Narratives of Migration, Violence and Agency (2023) dans lequel elle a écrit le chapitre “Crossing the borders of intimacy : Gender, extimacy and vulnerability assessment in Greece”.
Nina Sahraoui est actuellement postdoctorante Marie Sklodowska-Curie et mène le projet CYBERGEN au GTM-CRESPPA (CNRS). Ses thèmes de recherche s’inscrivent au croisement de la sociologie des migrations, du genre et de la santé. L’ouvrage issu de ses recherches doctorales a été publié chez Palgrave Macmillan sous le titre Racialised Care Workers and European Older-Age Care. From Care Labour to Care Ethics (2019). Parmi ses publications récentes : Gender, Work and Migration publié chez Routledge (2018, édité avec Megha Amrith), Borders across Healthcare publié chez Berghahn Books (2020), ainsi que des articles dans les revues Journal of Ethnic and Migration Studies, Environment and Planning D : Society and Space, Social Policy and Society et Social Science and Medicine.
Glenda Santana de Andrade est doctorante en sociologie, rattachée au CRESPPA-GTM (Paris), et fellow de Il’nstitut Convergences Migrations, France. Ses recherches portent sur les refugiées, la migration, la citoyenneté, l’action collective et les stratégies de survie. Elle travaille actuellement à la recherche internationale, multidisciplinaire et comparative ‘Transactional sex and the health repercussions in forced migration’, coordinée par la Prof. Jane Freedman (Université Paris 8).
Eline Westra est doctorante en sciences politiques à l’Université d’Amsterdam. Sa thèse explore la contestation politique de la citoyenneté postcoloniale des familles néerlandaises du Suriname aux Pays-Bas, des années 1970 à nos jours. Son travail se concentre sur les revendications politiques des organisations militantes surinamo-néerlandaises en matière de migration et de politiques sociales, et sur leur rôle dans la (re)définition de la signification de la « nation » et de la « famille » dans un contexte postcolonial