Ségolène Barbou des Places, professeure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directrice du GIS-Eurolab et chercheuse affiliée à l’IC Migrations a été interrogé par France 24 dans un article web sur les politiques migratoires de l’Union européenne.
« Il y a désormais une obsession : tout faire pour que les migrants n’arrivent pas sur le territoire européen », déclare la chercheuse, en référence au nouveau « Pacte sur la migration et l’asile » adopté par l’UE le mois dernier.
Ségolène Barbou des Places évoque également le système de Dublin. « La logique du système de Dublin est toujours en place, rien n’a changé. Il était question au départ de solidarité dans l’accueil et finalement celle-ci est devenue financière et dans le but de faire des contrôles. C’est un dévoiement de l’idée de solidarité », dit-elle.
« La règle en vigueur selon laquelle le premier pays d’entrée dans l’UE d’un migrant est responsable de sa demande d’asile (système de Dublin) est maintenue avec quelques aménagements. Mais pour aider les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne, un système de solidarité obligatoire est organisé. Les autres États doivent soit accueillir un certain nombre de demandeurs d’asile, soit apporter une contribution – financière ou matérielle – au profit du pays sous pression migratoire », précise France 24.
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