Dans le cadre de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration présente deux expositions captivantes et inédites. La première est une exploration de l’histoire et de la diversité des migrations en provenance d’Asie de l’Est et du Sud-Est, tandis que la seconde se penche sur la manière dont l’expérience migratoire a influencé le travail de 10 artistes de l’avant-garde chinoise.
Le commissariat est assuré par Simeng Wang, sociologue, chargée de recherches au CNRS et fellow de l’IC Migrations et Emilie Gandon, conservatrice du patrimoine, responsable des collections historiques du Musée national de l’histoire de l’immigration, accompagnées de Chloé Dupont, assistante d’exposition au Musée national de l’histoire de l’immigration.
L’histoire des migrations en provenance d’Asie de l’Est et du Sud-Est en France est à la fois riche en traditions et profondément ancrée dans notre époque actuelle. À l’heure actuelle, près de 6 % de la population immigrée en France provient de pays tels que la Chine, le Vietnam, le Cambodge, le Japon, la Corée, le Laos, la Thaïlande ou les Philippines. À travers plus de 150 ans d’histoire des migrations asiatiques en France, l’exposition « Immigrations d’Asie de l’Est et du Sud-Est depuis 1860 » met en lumière cette facette souvent méconnue de notre histoire commune.
De 1860 à nos jours, l’exposition retrace les parcours collectifs et individuels des migrants originaires d’Asie de l’Est et du Sud-Est, ainsi que de leurs descendants, au rythme des grands bouleversements du monde contemporain. Cette histoire embrasse la persistance des stéréotypes au fil du temps, mais également l’invisibilité, les discriminations, ainsi que les luttes et initiatives visant à les dénoncer. Œuvres d’art, objets, archives et témoignages se combinent pour tisser le récit captivant de cette histoire, mêlant la grande Histoire aux expériences singulières des migrants et de leurs descendants.