« Un mur n’est pas une solution, il y a toujours des personnes qui vont passer parce qu’on ne peut pas maîtriser à 100% une frontière » constate Lucie Laplace, Vatican News, 24 juin 2023

Lucie Laplace analyse le fonc­tion­ne­ment des centres de gestion des demandes de visa et d’asile installés par les États-Unis en Colombie et au Guate­mala, dans un article de Vatican News consacré à cet essai d’ex­ter­na­li­sa­tion mis en place depuis la mi-juin 2023.

Docto­rante en science poli­tique à l’Uni­ver­sité Lumière Lyon‑2, ratta­chée au labo­ra­toire TRIANGLE et fellow à l’IC Migra­tions au sein des dépar­te­ments POLICY et INTEGER, elle travaille sur la gestion des migra­tions forcées colom­biennes en Équateur.

Elle rappelle que si cet essai d’ex­ter­na­li­sa­tion de gestion peut être une alter­na­tive au mur à la fron­tière entre les États-Unis et le Mexique, « cela ne supprime pas les envies de migrer et notam­ment quand il y a des causes de violence poli­tique ou comme, en Amérique centrale, des causes de réchauf­fe­ment clima­tique, ce sont des phéno­mènes de fond qui vont se pour­suivre », « Tant que ces problèmes de fond ne seront pas solu­tionnés, les personnes souhai­te­ront migrer ». Elle souligne égale­ment les diffi­cultés qui peuvent se poser dans les démarches de demande de visa ou d’asile prévus dans ces centres censés en faci­liter le parcours.

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