« Il y a des inégalités qui appellent à l’action dans un contexte d’inquiétude face aux menaces pandémiques futures » concluent les chercheur·es de l’équipe DcCOVMIG, La Croix, 8 nov. 2022

L’étude réalisée par l’Ined et l’Inserm en parte­na­riat avec Santé publique France et l’Institut Conver­gences Migra­tions a démontré qu’il y avait eu un fort excès de morta­lité des popu­la­tions immi­grées lors de la première vague de la pandémie de COVID-19 en France (lien vers l’article). Cette étude a été reprise dans plusieurs médias : dans un podcast de RFI ainsi que dans des articles sur La Croix, Yabi­ladi, Maroc Hebdo et Pour­quoi Docteur.

Alors que les taux de morta­lité pour les popu­la­tions immi­grées (hors celles de l’Europe de l’Est) étaient infé­rieurs à celui de la popu­la­tion née en France, ceux-ci ont dras­ti­que­ment changé pendant la pandémie de COVID-19. Les immigré·es d’Afrique sub-Saha­rienne ont été 8 à 9 fois plus touché·es par cette première vague de pandémie, tandis que le taux de morta­lité des personnes origi­naires d’Afrique du nord, d’Amérique, d’Asie ou d’Océanie s’élève à 3 ou 4 fois plus que pour les personnes nées en France.

Par ailleurs, l’étude précise : « Les immi­grés de tous âges peuvent avoir été confrontés à des obstacles dans l’accès aux tests et au trai­te­ment du coro­na­virus dans les hôpi­taux, ce qui a conduit à un pronostic plus défa­vo­rable une fois infectés, et le problème a proba­ble­ment été aggravé par leur préva­lence plus élevée de comorbidités ».

Pour en savoir plus :