Dans un entretien avec le journal du CNRS, Pascal Laborier, professeure à l’Université Paris Nanterre, fellow de l’Institut Convergences Migrations et chargée de mission « Chercheuses et chercheurs en danger » du Programme Pause, éclaircit l’histoire peu connue des scientifiques en exil.
Elle met en lumière les atouts de ces chercheurs ainsi que leurs difficultés à s’intégrer dans un nouveau milieu scientifique : » (…) dans les meilleures conditions possible, il faut en moyenne cinq ans à une personne étrangère hautement qualifiée pour s’intégrer dans un pays d’accueil. (…) Il s’agit de chercheurs et de chercheuses ayant un niveau d’expertise unique au monde dans leurs domaines respectifs. Il leur est d’autant plus difficile de travailler dans une nouvelle langue. (…) Beaucoup de jeunes en début carrière entreprennent de nouvelles recherches, ils recommencent une thèse par exemple. Des profils plus seniors, en revanche, ne peuvent pas rebondir aussi facilement. »
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