« Si l’on ne veut pas que la Manche devienne un cimetière, comme vient de s’y engager le président français Emmanuel Macron, des solutions existent », tribune de Michel Agier dans Libération, 25 nov. 2021

Suite aux annonces des gouver­ne­ments fran­çais et britan­niques accu­sant les « passeurs crimi­nels » d’être respon­sables de la mort d’au moins 27 personnes en passage pour la Grande Bretagne, Michel Agier, anthro­po­logue et respon­sable du départ­ment POLICY à l’Ins­titut Conver­gences Migra­tions, s’in­ter­roge. Dans une tribune publiée dans Libé­ra­tion, il invite à ne pas consi­dérer cet évène­ment comme un cas isolé, mais à mettre en rela­tion avec d’autres tragé­dies récentes et passées aux fron­tières exté­rieures de l’Eu­rope : « Les passeurs ne sont pas les respon­sables des morts aux fron­tières, ils sont les profi­teurs sordides et crimi­nels des poli­tiques publiques des pays euro­péens qui font des fron­tières des murs, des camps ou des cime­tières. »

En propo­sant des solu­tions concrètes, il demande au gouver­ne­ment de prendre des mesures immé­diates de la mise à l’abri des personnes exilées et de rené­go­cia­tion des accords du Touquet.

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