Suite aux annonces des gouvernements français et britanniques accusant les « passeurs criminels » d’être responsables de la mort d’au moins 27 personnes en passage pour la Grande Bretagne, Michel Agier, anthropologue et responsable du départment POLICY à l’Institut Convergences Migrations, s’interroge. Dans une tribune publiée dans Libération, il invite à ne pas considérer cet évènement comme un cas isolé, mais à mettre en relation avec d’autres tragédies récentes et passées aux frontières extérieures de l’Europe : « Les passeurs ne sont pas les responsables des morts aux frontières, ils sont les profiteurs sordides et criminels des politiques publiques des pays européens qui font des frontières des murs, des camps ou des cimetières. »
En proposant des solutions concrètes, il demande au gouvernement de prendre des mesures immédiates de la mise à l’abri des personnes exilées et de renégociation des accords du Touquet.
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