27 | Juillet 2021
Migrer sans entraves
Coordonné par Eren Akin, Théotime Chabre, Claire Cosquer, Saskia Cousin, Vincente Hugoo, Brenda Le Bigot et Pauline Vallot
Il y a quelque chose de paradoxal dans l’expression
« migrations privilégiées » là où, dans les discours publics, le fait migratoire est souvent associé au déplacement des personnes exilées en situation irrégulière. Pourtant, certains passages de frontière empruntent des chemins plus aisés et permettent même de consolider une position sociale dominante. Bénéficiaires de contrats d’expatriation, retraité·e·s des pays du Nord en quête d’un cadre de vie agréable ou encore adolescent·e·s ou jeunes adultes en quête de scolarité ou de formation supérieure… sont autant de profils migratoires caractéristiques de ces déplacements internationaux facilités, qui peuvent donner lieu à des installations à long ou moyen terme.