« Certains migrants retrouvent dans le confinement quelque chose de familier », entretien avec Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, Libération, 23 avr. 2020

En période de confi­ne­ment, les réfu­giés et les deman­deurs d’asile, qui voient leurs procé­dures admi­nis­tra­tives suspen­dues et leurs liens sociaux inter­rompus, éprouvent parti­cu­liè­re­ment le besoin de soutien psycho­lo­gique. Dans son entre­tien, Marie-Caro­line Saglio-Yatzi­mirsky, anthro­po­logue et psycho­logue, fellow de l’ICM, évoque les diffé­rents ressentis chez ses patients réfu­giés face au confi­ne­ment, dont beau­coup souffrent des syndromes post-trau­ma­tiques ou des angoisses permanentes.

« Certains migrants retrouvent dans le confi­ne­ment quelque chose de familier » 

Avec la pandémie, les réfu­giés sont devenus plus invi­sibles encore. Pour­tant, atteints par le virus ou non, ils ont plus que jamais besoin qu’on écoute leur corps malmené, explique Marie-Caro­line Saglio-Yatzi­mirsky, psycho­logue à l’hôpital Avicenne de Bobigny, qui continue ses consul­ta­tions avec eux par téléphone.

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