Daphné Caillol, « Vulnérabilités féminines, pouvoir et enracinement : Une étude à travers les expériences quotidiennes des femmes migrantes domestiques à Amman »

Daphné Caillol est docto­rant à l’Univer­sité Paris 7, Géogra­phie-Cités (UMR 8504), Institut Fran­çais du Proche Orient (IFPO).

Elle béné­ficie d’une bourse de fin de thèse de l’Ins­titut Conver­gences Migra­tions depuis la rentrée 2019.

Directeur.trice de thèse : Nadine Cattan, direc­trice de recherche CNRS, Univer­sité Paris 1, Géogra­phie-cités (UMR 8504)
Co-directeur.trice de thèse : Camille Schmoll, Maître de Confé­rence, Univer­sité Paris 7, Géogra­phie-cités (UMR 8504), IUF, fellow de l’Institut Conver­gences Migrations

Sujet de thèse : « Vulné­ra­bi­lités fémi­nines, pouvoir et enra­ci­ne­ment : une étude à travers les expé­riences quoti­diennes des femmes migrantes domes­tiques à Amman »

Cette thèse se situe au croi­se­ment des études migra­toires, des études de genres et des études urbaines et s’in­té­resse à l’expérience des femmes migrantes travailleuses domes­tiques à Amman (Jordanie). L’objectif de cette recherche est de proposer une lecture de la ville à travers les expé­riences de femmes migrantes à bas salaire. Cette approche permet de porter le regard sur certains processus souvent invi­si­bi­lisés dans les études urbaines et migra­toires comme la trans­for­ma­tion des quar­tiers et espaces publics d’une ville par des femmes. Cette recherche met l’accent sur les notions d’enracinement, de vulné­ra­bi­lités et de pouvoir personnel des femmes pour explorer comment elles agissent sur la ville. Les résul­tats présentés ici s’appuient sur un terrain de onze mois à Amman où j’ai vécu en colo­ca­tion avec cinq femmes migrantes travailleuses domes­tiques et réalisé une centaine de récits de vie et d’entretiens semi-directifs.

Daphné Caillol est rattaché aux dépar­te­ments POLICY et INTEGER.

Projet de thèse