Séminaire « Non-lieux de l’exil »
La première séance du séminaire EHESS /ICM Non-lieux de l’exil 2021–2022, en partenariat avec l’axe 1 du CESSMA “S’approprier, contester, lutter : spatialité, domination, violence” est consacrée à la thématique suivante :
Séance « Politiques de l’exil : Mobilisations et territorialisations »
La séance aura lieu le mercredi 19 janvier 2022, de 17 à 20h dans le petit amphithéâtre du Collège de France, 3 rue d’Ulm 75005 Paris (72 places /Métro Cardinal Lemoine ou Place Monge – RER Luxembourg).
Etudiants EHESS et hors EHESS : vous devez préalablement vous inscrire dans l’onglet « Planning » de l’UE724 – Non-lieux de l’exil
Cette séance est en accès libre selon les places disponibles et soumise aux normes sanitaires en vigueur exigées par le Collège de France ( pass sanitaire, masque chirurgical ou de classe d’efficacité FFP2 ou FFP3, distanciation. Une pièce d’identité ou une carte étudiant peut être demandée.)
La séance aura lieu en présentiel, conformément aux prescriptions de l’EHESS et du Collège de France. Néanmoins un lien zoom sera édité et placé sur l’annonce de la séance la veille : https://nle.hypotheses.org/6404
Avec :
- Luc Marchello (Directeur de la Maison des jeunes et de la culture-Centre social du Briançonnais) – Le Briançonnais : territoire frontière, entre solidarité et sécuritaire, comment bâtir une écologie de l’accueil
- Hamad Gamal & Mohamed Adam Al-Fathi (Sciences Po Paris) : Mobilisations soudanaises en France depuis la révolution de 2018
- Abdul Azam Azizi (Inalco) – Afghanistan : luttes et mobilisations en exil
- Damien Simonneau (Inalco) : Mobilisations et politiques migratoires : savoirs, expertises et modes d’actions publiques.
Coordination : Alexandra Galitzine Loumpet, CESSMA, ICM
Argumentaire :
Les mobilisations sont liées à des politiques et des territoires précis, à l’instar des territoires de frontières. Elles sont également transnationales, c’est-à-dire multiterritorialisées, en exil ou en diaspora, ou encore internationales, reterritorrialisées et dématérialisées en réseaux, entre engagements de causes et situations politiques précises. Appréhender les rapports entre mobilisations et territoires à différentes échelles permet de saisir les registres et modes d’actions, les acteurs engagés et les relais, les formes de participation et d’adhésion et de même les tensions possibles, entre trop grande proximité ou, à l’inverse, trop longue distance.