AAC : Colloque AMADES 2022 « Anthropologie et Covid-19. Etats, expériences et incertitudes en temps de pandémie », 15–17 juin 2022 a Marseille — LIMITE : 04/​02/​2022

https://​colloque​-amades​.scien​ces​conf​.org/​r​e​s​o​u​r​c​e​/​p​a​g​e/id/3

L’association AMADES (Anthro­po­logie Médi­cale Appli­quée au Déve­lop­pe­ment et à la Santé), asso­ciée à ses parte­naires insti­tu­tion­nels et scien­ti­fiques, orga­nise un colloque inter­na­tional fran­co­phone multi­sites, inti­tulé « Anthro­po­logie et Covid-19. États, expé­riences et incer­ti­tudes en temps de pandémie ». Ce colloque vise à ques­tionner la recherche en anthro­po­logie sur la crise sani­taire provo­quée par la pandémie à SARS-CoV‑2 et la manière dont cette nouvelle pandémie vient renou­veler les objets et les méthodes de la discipline.

Argu­men­taire

Dans les situa­tions épidé­miques, les anthro­po­logues ont souvent joué un rôle impor­tant pour observer et décrire le quoti­dien en trans­for­ma­tion. Ils ont aussi été actifs dans l’urgence des situa­tions, comme c’est le cas depuis le début de la crise sani­taire liée au Covid-19 (Carillon et al., 2021 ; Keck, 2020a ; Kra et al., 2020). Ils inter­viennent pour tenter de faire reculer les peurs au sein des commu­nautés, produire des savoirs utiles pour faci­liter et adapter les réponses en étudiant en temps réel l’impact sociétal des crises sani­taires (Anthro­po­logie & Santé, 2021 ; Desclaux & Anoko, 2017 ; Vidal & Kuaban, 2011 ; Bureau, 2010 ; Crad­dock & Giles-Vernick, 2010). Cepen­dant, dans ce nouveau contexte pandé­mique, l’ensemble de la vie en société, de l’intime au poli­tique, connaît un ébran­le­ment inédit.

Pour comprendre et analyser « sur le vif » cette crise sani­taire, on peut s’appuyer sur des travaux anthro­po­lo­giques anté­rieurs. En effet, les liens entre l’anthropologie et le champ des mala­dies infec­tieuses sont anciens et débordent l’intérêt pour les grandes crises épidé­miques de la fin du 20ème siècle (Marchal, 1978 ; Jaffré & Olivier de Sardan, 1995 ; Bonnet & Jaffré, 2003). L’épidémie du sida semble néan­moins avoir joué un rôle de cata­ly­seur, opérant un rappro­che­ment sans précé­dent entre les sciences de la vie, les professionnel∙les de santé, les malades et les chercheur∙es en anthro­po­logie, fondé sur une volonté commune de trouver des solu­tions aux enjeux concrets de l’épidémie (Mulot, 2020 ; Héri­tier, 2013 ; Desclaux & Raynaut, 1997 ; Musso, 2001, 1997 ;Vidal, 1994). Dans les épidé­mies de fièvre hémor­ra­gique à virus Ebola qui ont eu lieu en Afrique centrale et plus récem­ment en Afrique de l’Ouest, la disci­pline a égale­ment investi plei­ne­ment la ques­tion, notam­ment pour comprendre les repré­sen­ta­tions de la conta­gio­sité, le rapport à la mort et les recon­fi­gu­ra­tions des rites funé­raires en contexte d’épidémie (Epel­boin, 2009 ; Gomez-Teresio & Le Marcis, 2017 ; Moulin, 2015). Les émer­gences de zoonoses, et notam­ment celles rela­tives à de nouveaux virus respi­ra­toires, ont égale­ment été des lieux privi­lé­giés pour l’analyse anthro­po­lo­gique de nos rela­tions avec les espèces animales, que celles-ci favo­risent ces émer­gences infec­tieuses ou, au contraire, qu’elles visent à les prévenir si ce n’est à s’y préparer à partir de nouvelles formes de coopé­ra­tions entre humains et animaux (Keck & Morvan, 2021 ; Keck 2020b). Ces recherches consti­tuent en outre des voies fécondes par lesquelles saisir les trans­for­ma­tions, histo­riques et contem­po­raines, des poli­tiques de santé publique (Moulin & De Facci, 2021 ; Bour­rier, 2019 ;Collier et al., 2004). Progres­si­ve­ment, des dispo­si­tifs de finan­ce­ment entiè­re­ment dédiés aux sciences sociales ont été instaurés dans le contexte de certaines patho­lo­gies (VIH/​sida, hépa­tites virales, Ebola, cancer). L’anthropologie a gagné en légi­ti­mité sur le grand échi­quier de la recherche médi­cale et des poli­tiques de santé.

Qu’en est-il avec la pandémie de Covid-19 ? Quels rappro­che­ments cette nouvelle pandémie suscite-t-elle entre les pouvoirs publics, les professionnel∙les de santé et les chercheur∙es en anthro­po­logie ? En France, l’anthropologie a été repré­sentée dès le premier Conseil scien­ti­fique Covid-19, institué le 11 mars 2020 par le Ministre de la Santé pour éclairer la déci­sion publique dans la gestion de la crise. Des appels à projets ANR « flash » et « recherche-action » ont été ouverts, inté­grant un volet sciences humaines et sociales (Gaille & Terral, 2020). Paral­lè­le­ment à ces réponses insti­tu­tion­nelles, et plus prosaï­que­ment, il convient d’interroger comment les recherches anthro­po­lo­giques sont déployées « sur le terrain », sur la base de quels dialogues et de quelles colla­bo­ra­tions. Quels sont les apports et les limites de la disci­pline dans la compré­hen­sion de cette situa­tion et des enjeux éthiques qui en émergent ?

Dans le sillage des travaux en anthro­po­logie de la santé, une atten­tion parti­cu­lière pourra être accordée à l’étude des conduites sociales et des caté­go­ries émiques (Olivier de Sardan, 1998) auxquelles elles s’articulent, aux rapports de ces pratiques à l’égard des risques de santé et des discours et mesures de préven­tion, aux processus de récep­tion, d’appropriation et d’acceptation des mesures de préven­tion, aux pratiques d’acteurs déployées dans le cadre des rela­tions de soins, aux dimen­sions sensibles de ces expé­riences et aux caté­go­ries socio-affec­tives (Jaffré, 2006) qui parti­cipent à la construc­tion des conduites sociales, par exemple. En outre, un intérêt parti­cu­lier sera porté aux commu­ni­ca­tions propo­sant un regard réflexif sur les pratiques d’enquête en situa­tion de pandémie, sur les enjeux et défis auxquels a fait face l’anthropologie, et plus large­ment les sciences sociales durant cette crise, et sur la place de ces dernières dans l’analyse de l’épidémie et la produc­tion d’éléments de réponses aux problé­ma­tiques sociales et sani­taires posées par cette crise.

Les travaux présentés durant ce colloque pour­ront néan­moins traiter d’un ensemble impor­tant de théma­tiques, parmi lesquelles celles rela­tives aux expé­riences et aux formes de la maladie, du point de vue des soigné∙e∙s comme des soignant∙e∙s, et recou­vrant par exemple les ques­tions liées aux formes asymp­to­ma­tiques, sévères, bénignes ou longues de la maladie ; celles rela­tives aux inéga­lités sociales et terri­to­riales de santé ainsi qu’aux inéga­lités d’âge et de genre ; celles trai­tant des consé­quences de la pandémie sur les systèmes et les poli­tiques de santé ainsi que sur les pratiques des professionnel∙les du soin ; celles portant sur les mesures de santé publique, à diffé­rentes échelles, et notam­ment sur leurs trans­for­ma­tions ou sur leurs effets et leurs récep­tions sur les popu­la­tions ; celles en lien avec la diffu­sion des infor­ma­tions et les formes de mobi­li­sa­tions autour des débats et contro­verses, scien­ti­fiques et médi­cales, par exemple ; ou encore celles portant sur les rela­tions entre santé envi­ron­ne­men­tale et crises épidémiques.

Ces théma­tiques, non exhaus­tives, sont déve­lop­pées plus en détails au sein des axes ci-dessous.

Axes théma­tiques

Les propo­si­tions de commu­ni­ca­tion pour­ront s’inscrire dans l’un des axes suivants.

Axe 1 – La souf­france : formes « covi­diennes » de la maladie et de la mort

Une des raisons d’être de l’anthropologie médi­cale réside dans la proxi­mité du chercheur∙e avec les personnes atteintes par la maladie, recueillant l’expérience corpo­relle, mentale et sociale, qui corres­pond parfois à une détresse. La pandémie a créé des situa­tions multiples de détresse, impu­tables pour partie aux insuf­fi­sances locales des systèmes de santé et pour partie aux incer­ti­tudes et limites des connais­sances et capa­cités d’action au niveau global. Dans son rôle de docu­men­ta­tion de ce qui, au cours d’une épidémie, peut se dérouler trop rapi­de­ment ou de manière trop épar­pillée pour que les personnes atteintes puissent le saisir, l’ethnographie peut apporter des témoi­gnages et analyses qui nour­ri­ront une mémoire collec­tive, des recom­man­da­tions, éven­tuel­le­ment des plaintes ou un plai­doyer. Le Covid-19 produit une gamme très variée de symp­tômes et de vécus de la maladie (illness) : absence totale de percep­tion d’une séro­con­ver­sion, expé­rience d’un coma sous assis­tance respi­ra­toire, vécu d’une maladie chro­nique avec des symp­tômes non iden­ti­fiés, fin de vie dans l’isolement total. L’expérience des proches est marquée, selon ce que les médias laissent trans­pa­raître, par la diffi­culté de vivre les sépa­ra­tions physiques impo­sées par la biosé­cu­rité, la douleur et l’anomie produits par l’impossibilité de commu­ni­quer au stade de la « réani­ma­tion », anti­chambre de la mort pour nombre de malades. En amont, les itiné­raires de diag­nostic et de soins sont marqués par des erre­ments – pertes de chance impo­sées par les insti­tu­tions ou à l’inverse choix, de personnes déniant le risque. La confron­ta­tion et la compa­raison de ces formes de vécu dans des contextes socio­po­li­tiques, écono­miques et cultu­rels diffé­rents permettra de poser les bases d’une « expé­rience comparée du Covid » vécue par les malades et les proches.

Axe 2 – Les écosys­tèmes infor­ma­tion­nels et les rapports entre global et local

Cet axe accueillera des propo­si­tions de commu­ni­ca­tions autour des écosys­tèmes infor­ma­tion­nels qui comprennent diffé­rents angles d’analyse sur les inter­pré­ta­tions du mal et de la mort, des théo­ries complo­tistes et des discours étio­lo­giques. Cet axe pourra égale­ment traiter de problé­ma­tiques sur l’information sani­taire arti­cu­lant une grande diver­sité de savoirs autour du Covid-19, sur la circu­la­tion des (dés)informations autour de savoirs scien­ti­fiques et de connais­sances alter­na­tives en santé. Les propo­si­tions pour­ront ques­tionner les nouvelles sphères d’acteur∙trices relayant les connais­sances, désor­mais multi­pliées dans l’espace public, ainsi que les récits émiques d’incertitude et de nouveaux rapports à la connais­sance face aux « évidences », et les discours fabri­qués – au sujet des trai­te­ments, des vaccins, du port du masque, des chiffres clés de l’épidémie, etc. – dans une ère de « post-vérité ». Enfin, cet axe pourra discuter des nouvelles caté­go­ries linguis­tiques et séman­tiques qui émergent depuis le début de la pandémie : usages et compré­hen­sions de termes apparus dans le langage commun (COVID-19, cluster, variant, confi­ne­ment, cas contacts, infox, distan­cia­tion sociale…).

Axe 3 – Genre, âge et inéga­lités sociales

Cet axe a pour voca­tion de réunir des chercheur∙es en anthro­po­logie engagé∙es dans une réflexion autour de problé­ma­tiques telles que le genre, l’âge, la santé durant l’épidémie de Covid. Il s’agira plus parti­cu­liè­re­ment d’interroger, du point de vue des acteurs et actrices, les inéga­lités auxquelles ils/​elles ont dû faire face et se confrontent toujours, leur expé­rience du (re)confinement et au-delà des condi­tions sani­taires et sociales qu’ils∙elles se sont, et qui leur ont été, impo­sées depuis le début de l’année 2020. On pourra égale­ment s’interroger sur les poli­tiques publiques, fami­liales, de santé, de genre et de terri­toire, qui ont pu impacter ces inéga­lités et inver­se­ment, dans les Nords comme dans les Suds ; ques­tionner les caté­go­ries sociales dans le trai­te­ment de la maladie, comme les « cas contacts », les « cas index », les « personnes les plus fragiles », les « personnes présen­tant des comor­bi­dités », les soignés, les vaccinés, les immu­nisés… Envi­sager des pers­pec­tives d’amélioration ou rendre compte d’actions déjà mises en œuvre pour réduire ces inéga­lités sociales exacer­bées par la pandémie pourra égale­ment faire l’objet de commu­ni­ca­tions rete­nues pour cet axe.

Axe 4 – De l’individu au système de santé globale : acteurs et pratiques à l’épreuve de la crise

La crise asso­ciée à l’épidémie de Covid a révélé les failles dans la prépa­ra­tion des États et des systèmes de santé à une épidémie de cette ampleur. Mais au-delà de l’analyse de ces failles, sans aucun doute cruciale, cette épidémie nous inter­roge sur la façon dont y ont fait face les indi­vidus et les acteurs comme les professionnel∙les de santé et sur les trans­for­ma­tions engen­drées par cet évène­ment. Comment cette crise vient recon­fi­gurer les pratiques et les subjec­ti­vités face au risque infec­tieux, et dans le travail de soin ? Comment les acteurs et actrices de santé composent avec les incer­ti­tudes qui entourent cette crise, quant à l’organisation tech­nique et maté­rielle des soins et de la préven­tion du risque infec­tieux ? Quels enjeux, dilemmes et ajus­te­ments éthiques ont émergé de ces situa­tions de soin ? Les propo­si­tions atten­dues pour­ront porter sur les pratiques de soin et de trai­te­ment, les enjeux sociaux sous-jacents, mais aussi plus large­ment sur le rapport de l’individu aux systèmes de santé, entre loca­li­sa­tion et mondia­li­sa­tion ; sur l’articulation entre système social, système de soin et système de sens ; ou encore sur les jeux d’acteurs dans les mondes de santé publique : institutions/​citoyens/​associations de patients experts, par exemple.

Axe 5 – Pour une anthro­po­logie écolo­gique des mala­dies émergentes

Les acti­vités humaines fragi­lisent, sans conteste, les socio-écosys­tèmes et engendrent des épidé­mies. Compte tenu du risque zoono­tique affé­rent, les rela­tions entre humains et faune sauvage mais aussi entre humains et élevage indus­triel, connaissent un regain d’attention depuis la pandémie de Covid (consom­ma­tion et marché de viande sauvage, visons et marché de la four­rure, impacts sur les pratiques de consom­ma­tion et les écono­mies locales, mais aussi sur les usages et les repré­sen­ta­tions des écosys­tèmes). Le rapport symbo­lique à la nature et les rela­tions inter-espèces sont réexa­mi­nées. L’approche « Une Santé – One Health » (la santé des humains, des animaux et des écosys­tèmes) qui a connu un premier élan dans les années 2000 face à la montée des zoonoses émer­gentes a pris une nouvelle ampleur dans les poli­tiques de santé. Les propo­si­tions visent à faire état des nouvelles recherches en anthro­po­logie, portant sur l’intrication des enjeux sani­taires et envi­ron­ne­men­taux, et plus large­ment sur les liens entre mondia­li­sa­tion, capi­ta­lisme et rela­tions inter-espèces qui mettent en cause la destruc­tion des écosys­tèmes et la santé planétaire.

Axe 6 – Défis pour la recherche en anthropologie

La pandémie et les mesures sani­taires condi­tionnent les enquêtes de terrain et, plus large­ment, les proto­coles scien­ti­fiques. Cet axe veut ques­tionner les moda­lités d’enquête et les méthodes inno­vantes pour enquêter en contexte de pandémie auprès des popu­la­tions. Il rendra compte des manières de faire la recherche en reve­nant sur les échelles d’analyse, les terri­toires observés, les métho­do­lo­gies déployées, les absences de données, les sources écrites complé­men­taires, les enquêtes à distance, les ques­tion­naires en ligne, les récits de confi­ne­ment, les outils numé­riques, la « e‑recherche »… Pour­ront égale­ment être abor­dées des ques­tions éthiques telles que : comment enquêter à l’hôpital ou en EHPAD quand on est pris entre des normes contra­dic­toires qui rendent diffi­cile l’approche empa­thique des malades ? Qu’est-ce que la “juste distance” par rapport à un terrain à risque ? Alors que l’immédiateté joue un rôle prépon­dé­rant dans la mise en place de la recherche en temps de crise, le rythme semble se ralentir dans la mise en œuvre des projets, dans l’opérationnalité des enquêtes de terrain, confron­tées à des contraintes admi­nis­tra­tives, finan­cières, logis­tiques et sani­taires, au défi métho­do­lo­gique d’organiser des méthodes liées à l’incertitude et la récur­rence. Ce contexte de recherche en temps de crise mobi­lise côte à côte de nombreuses disci­plines scien­ti­fiques, comme en témoigne notam­ment le conseil scien­ti­fique au sein duquel se côtoient la viro­logie, l’infectiologie, l’anthropologie, la socio­logie, l’épidémiologie, l’immunologie, la modé­li­sa­tion. En dehors de cette instance singu­lière, quelles sont et ont été les formes d’interdisciplinarité mises en œuvre ?

Orga­ni­sa­tion du colloque multi­sites AMADES

Inter­na­tional et multi­sites, le colloque est programmé en présen­tiel à Marseille (France) du 15 au 17 juin 2022. Les antennes de Ouaga­dougou (Burkina Faso), Lausanne (Suisse), Dakar (Sénégal) et Mont­réal (Canada) orga­nisent chacune un événe­ment paral­lèle début juin sur leur site ou en visio. Plus de préci­sions sur le fonc­tion­ne­ment des antennes seront appor­tées via le site de l’Amades : https://​amades​.hypo​theses​.org/

Ce colloque donne aux chercheur∙es la possi­bi­lité de présenter des travaux en cours ou fina­lisés, tant dans les pays dits du Nord que du Sud. Le colloque comprendra des séances plénières, des panels et des tables rondes. Une atten­tion sera accordée aux commu­ni­ca­tions issues de travaux anthro­po­lo­giques, et plus large­ment aux recherches quali­ta­tives repo­sant sur des enquêtes ethno­gra­phiques. Les présen­ta­tions inter­dis­ci­pli­naires et inter­pro­fes­sion­nelles à plusieurs voix (anthro­po­logie, socio­logie, sciences médi­cales, sciences de l’environnement, insti­tu­tions, asso­cia­tions de patient∙e∙s…), chères à l’association AMADES, seront égale­ment les bienvenues

Des approches compa­ra­tives mettant en évidence les travaux réalisés sur d’autres épidé­mies seront égale­ment appré­ciées. D’autres formes d’écriture de la recherche peuvent être propo­sées afin de rendre visible diffé­rentes traces d’enquête, sur et pendant la crise sani­taire. Des présen­ta­tions visuelles telles que photo­gra­phies, films docu­men­taires, perfor­mances, etc. sont bienvenues.

Des projets de publi­ca­tion sont prévus à l’issue du colloque.

Calen­drier de l’appel à communications

- Diffu­sion de l’appel à commu­ni­ca­tions : 26 novembre 2021.

- Dépôt des soumis­sions sur la plate­forme de dépôt en ligne avant le 4 février 2022 minuit : https://​colloque​-amades​.scien​ces​conf​.org/. Le format attendu des propo­si­tions est de 2 500 à 3 500 signes maximum (espaces compris), compre­nant un titre, l’objet de recherche, la problématique, la méthodologie, les prin­ci­paux résultats, l’axe privi­légié. Les propo­si­tions seront sélectionnées en fonc­tion de leur qualité scien­ti­fique et de l’intérêt du matériau empi­rique mobilisé.

- Sélec­tion des commu­ni­ca­tions et réponse aux auteur∙es au plus tard le 28 février 2022.

- Dépôt des textes des commu­ni­ca­tions sur le site Scien​ces​Conf​.org au plus tard le 7 juin 2022.

- Dates du colloque à Marseille : 15, 16, 17 juin 2022.