Dossier « Reconnu·e·s réfugié·e·s et après ? », Revue Européenne des Migrations Internationales (REMI) [en ligne], vol. 33, n°4, 2017

Karen Akoka, Olivier Clochard, Albena Tcholakova et Nicolas Puig (dir.), Dossier « Reconnu·e·s réfugié·e·s et après ? », Revue Européenne des Migrations Internationales (REMI) [en ligne], vol. 33, n°4, 2017, URL : https://​jour​nals​.opene​di​tion​.org/​r​e​m​i/8864

Les réfugié·e·s « reconnu·e·s » restent le parent pauvre des études sur l’asile en Europe. La grande majo­rité des travaux acadé­miques portent en effet sur les condi­tions et les situa­tions des candidat·e·s au statut de réfugié·e avant la recon­nais­sance ou le rejet.

Les contri­bu­tions réunies dans ce dossier théma­tique se penchent sur ce temps de « l’après », ques­tionnent l’image répandue qui fait du statut de réfugié·e une sorte d’aboutissement et invitent à tourner le regard du côté de ses effets en termes de recon­fi­gu­ra­tions sociales, iden­ti­taires et politiques.

À partir de terrains (France, Bulgarie, Belgique), de groupes (Armé­niens, Afri­cains, Cambod­giens, Tamouls), de méthodes (enquête histo­rique, ethno­gra­phique, quan­ti­ta­tive) et de tempo­ra­lités (entre-deux-guerres, décen­nies 1980, 1990 et 2010) diffé­rents, ils apportent des éclai­rages complé­men­taires à de ques­tions communes qui renvoient à autant de facettes de la condi­tion de réfugié·e :

  • celle de l’expérience indi­vi­duelle et collec­tive du statut et des condi­tions de sa réap­pro­pria­tion ou de son rejet ;
  • celle des ressources qu’il permet de mobi­liser qu’elles soient symbo­liques ou maté­rielles et de leurs limites ;
  • celle des assi­gna­tions vers lesquelles il ouvre, qu’il déplace ou reproduit.

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